vendredi 2 septembre 2016

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Aujourd'hui rien ne se passe, hier rien ne se passe, le jour d'avant rien ne se passe. J'ouvre les fenêtres pour faire un courant d'air. Seul indice du temps, la brise. Les jours d'été dégoulinent infiniment le long du mois d'août qui s'étire, qui s'étire... Et puis septembre. J'attends avec impatience le jour de mon affectation. Impatience ? C'est un euphémisme : je me plonge dans un coma auto-induit en attendant, enfin, d'avoir la réponse. De me remettre en mouvement. Chercher un appartement, restaurer un équilibre.